Ordonnance de Montils-lès-Tours
L'ordonnance de Montils-lès-Tours (Ordonnance pour la réformation de la coutume) est promulguée par le roi Charles VII (1403-1461) le , au château de Montils-lès-Tours[1]. C'est une sorte de codification de la procédure ; elle définit également les compétences juridictionnelles du Parlement de Paris, l'étendue du domaine royal, les droits relatifs à la royauté, aux pairs de France, aux prélats, etc. Elle a surtout de l'importance en histoire du droit car le roi demande, dans son paragraphe 125, la mise par écrit des coutumes, alors source presque exclusive du droit privé :
« […] voulans abréger les procez et litiges d'entre nos subjects et les relever de mises et despens et oster toutes matières de variations et contrariétez[2] »
Références[modifier | modifier le code]
- Félix AUBERT, Histoire du Parlement de Paris, de l'origine à François Ier, 1250–1515, t. I : Organisation — compétence et attributions, Paris, Alphonse Picard et Fils, , 400 p. (lire en ligne), chap. 1 (« Chambres du parlement »), p. 37
- Ordonnances du Louvre. Ordonnances des anciens Roys de France, de la troisième race, recueillies par ordre chronologique, Paris, 1790, vol. XIV, p. 312-313.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Martine Grinberg, « La rédaction des coutumes et les droits seigneuriaux : nommer, classer, exclure. », Annales. Histoire, Sciences Sociales., vol. 52, no 5, , p. 1017-1038 (lire en ligne)
- Anette Smedley-Weill et Simone Geoffroy-Poisson, « Les assemblées d'états et la mise en forme du droit », Les Cahiers du Centre de Recherches Historiques., (lire en ligne)